The Belgians Remember Them ligne

Cénotaphe de Londres: L'Hommage de la Belgique

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Historique de l'Association
L'idée

Voici deux ans et demi que quelques Rebecquois travaillaient sur le projet d'érection d'un monument à la mémoire des militaires et des civils, victimes directes et indirectes du crash d'un avion de la Royal Air Force, dans une prairie du Stoquois, à l'aube du 28 mai 1944. L'idée avait germé dix années auparavant dans l'esprit de Jean Frings, membre du Rewisbique et spécialiste des époques des deux guerres mondiales. Il se demandait pourquoi n'y avait-il rien qui rappelait cet événement qui bouleversa la vie du village et qui coûta la vie à cinq aviateurs britanniques et trois civils rebecquois. Sans parler de la nécessité absolue d'avoir un monument, il lui semblait alarmant que notre commune n'ait pas réalisé ce que tant d'autres, en Belgique, ont fait en leur temps: SE SOUVENIR! Et plus le temps passait, moins de témoins de cette tragique époque subsisteraient afin de nous raconter ce qu'il s'était exactement passé.
Il en parla à Wilfred Burie, autre membre du Cercle d'Histoire et lui demanda ce qu'il y avait moyen de faire, outre les nombreux articles relatifs à la question, déjà publiés dans la revue du Cercle, en vue de réparer cet oubli.

Le projet

C'est ainsi, qu'ensemble, ils élaborèrent un plan d'actions visant à organiser les choses. Tout d'abord, il s'agirait de présenter aux autorités municipales le projet plus ou moins structuré. Un montage de l'opération fut élaboré:
Le monument, où l'implanter? Ils optèrent de proposer de le placer dans les environs immédiats de l'endroit du crash.
Le financement se ferait par souscription, un soutien financier serait demandé à la commune pour l'implantation sur le site choisi.
Qui se chargerait de l'opération? Les initiateurs proposeraient qu'un comité composé de membres des associations intéressées par le projet se constitue. On y retrouverait le Cercle d'Histoire et de Généalogie de Rebecq, les différentes associations patriotiques de la commune, le Centre Culturel de Rebecq et l'association de reconstitution historique RHA.
Avec Gilbert Hautenauve, Président du Rewisbique, ils allèrent chez le Bourgmestre lui présenter le projet. Celui-ci leur répondit que l'idée était intéressante, d'autant plus que l'idée d'inaugurer ce monument en mai permettrait de mettre en avant l'époque de la libération de 1944, alors qu'il est d'habitude de célébrer ces événements en novembre, date de l'armistice de la première guerre mondiale. Ayant entendu le montant du budget que nécessiterait l'opération, il proposa que la commune prenne en charge les frais. Il fut décidé qu'une réunion à laquelle seraient conviés tous les intervenants, ci-dessus précisés, se fasse rapidement.

Préparation du projet

En septembre 2009, la première réunion du comité pour le Mémorial se réunit. Les raisons et les objectifs du projet y furent expliqués. Des décisions furent prises immédiatement: Wilfred Burie se chargerait de la coordination générale, de l'élaboration des plans du monument et de sa réalisation et des contacts à prendre avec les instances susceptibles d'être concernées par le projet en vue se son inauguration.

Jean Frings préparerait, en concert avec le Centre Culturel et le Cercle d'Histoire, une exposition retraçant les événements. Cette exposition serait principalement destinée aux élèves des écoles de l'entité de Rebecq, en vue de favoriser leur éveil à notre histoire commune. L'Administration communale s'occuperait des questions administratives telles que la demande de permis de bâtir, etc.

Après plusieurs réunions et la présentation de trois projets différents, il fut décidé que le monument, désormais appelé "Le Mémorial de Rebecq" serait implanté sur le côté ouest de la petite place sise à l'intersection du chemin du Stoquois et du chemin du Blocu. Le troisième projet fut retenu: il s'agirait d'un mur d'acier dont la partie supérieure irait en s'affaissant, symbolisant en cela la terre de Rebecq. Par derrière, on apercevrait l'empennage d'un avion Lancaster qui rappellerait le drame survenu en mai 1944. Des plaques commémoratives seraient fixées sur le mur d'acier: Une expliquant de manière générale la raison de ce monument, la deuxième parlant des victimes britanniques et canadiennes et la dernière citant les noms des victimes rebecquoises de la rafle du 28 juin 1944.

Projet n°1 du Mémorial de Rebecq
Le premier et le deuxième projet


Projet n°2 du Mémorial de Rebecq
Le troisième sera retenu: 5 mètres sur 2 mètres. A la dimension du sacrifice consenti par ceux pour qui ce monument rend hommage.
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