The Belgians Remember Them ligne

Cénotaphe de Londres: L'Hommage de la Belgique


Les traîtres qui dénoncèrent
The traitors who denounced

* Si le courage des braves est évoqué dans les pages de ce site, il nous a paru normal de parler de la cause de l'arrestation et de la déportation des compatriotes par les Nazis. Les souffrances et l'horreur qui leur furent infligées pour le fait d'avoir résistè à l'esclavage des occupants ne pourraient jamais faire oublier que derrière cela, il y a des Belges, des voisins qui furent à l'origine de cette tragédie.

Il est de bon ton de protéger tous les citoyens. C'est normal et c'est bien ainsi. Mais les personnes qui, pour des raisons peu claires, jouèrent aux tortionnaires vis-à-vis de leurs congénères méritent-elles la qualité de citoyen? Nous ne trancherons pas la question, l'association du Mémorial de Rebecq n'est pas un tribunal. Nous ne nous bornerons qu'à évoquer les faits, en ayant à l'esprit que la faute commise par certains ne doit pas retomber sur leurs descendants, pour autant qu'il y en ait.



* If the courage of braves is evoked in the pages of this web-site, it seemed to us normal to speak about the cause of the arrest and the deportation of the fellow countrymen by Nazis. The sufferings and the horror which were imposed on them for the fact of having resisted against the slavery of the occupants could never lead to forget that behind it, traitors were Belgian, neighbors and were at the origin of so many tragedies.

It is usual to protect private live of citizens. It is normal and it is very so. But may the persons who, for dark reasons, played the torturers towards their congeners have citizen's quality? We shall not cut the question, the association of the Memorial of Rebecq is not a court. We shall only restrict to evoke the facts, by having in mind that the fault committed by some does not have to fall again on their descendants, as far as there is.

collabos

Article du journal "L'Echo de la Haute Senne" du 11/01/1946
Press article published in the Rebecq's local newspaper on 11/01/1946


collabos

Appel à témoins de faits commis par des collaborateurs à Rebecq - 1945
Appeal of withnesses of acts committed by traitors to Rebecq - 1945


collabos

Photo de celui qui dénonça ses compatriotes à Rebecq, lors de son arrestation
Picture showing arrest of the man who denounced Rebecq's villagers


collabos

Témoignages concernant les actes du principal collaborateur rebecquois paru le 08/02/1946 dans "L'Echo de la Haute Senne"
Testimonies concerning acts committeg by the principal traitor of Rebecq, published on 08/02/1946 in "L'Echo de la Haute Senne"


* Transcription

Nos lecteurs comprendront qu'il n'est pas utile de reproduire les audiences intégralement. Nous nous bornerons à faire un examen des cas spéciaux rapportés par des témoins sincères. Quelques uns de ceux-ci restaient encore à entendre avant les plaidoiries des auditeurs militaires et civils. Voici, entre autres la tragedie qui, le 3 août 1944, remplit de panique notre commune. Elle est évoquée par Julien Debast, de Saintes, qui faisant partie de l'Armée Secrète, se trouvait sur place, en service commandé.

La rencontre avec l'ennemi eut lieu au chemin de l'Enfer (actuellement chemin Planche Quévit). Les membres de l'A.S. se défendirent en faisant usage de leurs armes. Malheureusement, Mme V. Hautenauve, qui travaillait à la récolte sur son champ en compagnie de plusieurs membres de sa famille a été touchée mortellement par une balle. Valère Vantripont fut également atteint et mourut quelques heures après. Gilmont se vanta de l'avoir achevé d'une balle dans la tête. Le témoin raconte qu'un certain M. Delestienne a été également touché et que Gilmont lui a félé le crâne avec la crosse de son révolver.

Un autre résistant de l'A.S. Robert Lacroix, affirme aussi avoir été battu par Gilmont lors de son arrestation à l'occasion d'un parachutage d'armes à Ittre. Pour chaque question restée sans réponse, il a reéu 15 coups de matraque de la part de Gilmont, qui le laissa couvert de sang plusieurs fois et finit par l'assommer



* Transcription

Our readers will understand that it is not useful to reproduce audiences entirely. We shall restrict to make an examination of the special cases reported by sincere witnesses. Some of these still remained to hear before the pleas of the military and civil auditors. Well, among others the tragedy which, on August 3rd, 1944, scattered panic in our municipality. It is evoked by Julien Debast, of Saintes, who being a member of the Secret Army, was on-the-spot, in combat duty.

Contact with the enemy took place in the path "de l'Enfer" (at present path "Planche Quévit"). The members of the A.S defended themselves by making use of their weapons. Unfortunately, Mrs V. Hautenauve, which worked on the harvest on her field together with several members of her family was lethally touched by a bullet. Valère Vantripont was alsotouched and died a few hours later. Gilmont boasted to have finished him of a bullet in the head. The witness tells that certain M. Delestienne was also touched and that Gilmont cracked him the skull with his gun.

Another Resistance fighter of the A.S. Robert Lacroix, also asserts having been beaten by Gilmont during his arrest on the occasion of a parachuting of weapons to Ittre. For every question stayed without answer, he received 15 blows from truncheon on behalf of Gilmont, who left him covered with blood several times and finishes by knocking out him.